Madame, Monsieur,

50 ans
après, j'ai du temps libre, un savoir à partager et l'envie de rendre ce que
j'ai reçu.
On peut considérer que la formation de l'apprenti-e repose sur 3 parties :
1.
Formation professionnelle pratique, par le patron ;
2.
Formation professionnelle théorique, normalement en école ;
3.
Formation générale, langue, calcul, culture générale, civisme, histoire,
géographie, écologie, genre.
Ici au Bénin, il manque les formations 2 et 3. Trop d'apprenti-e-s peinent à lire et écrire, parlent mal le français, ne savent pas calculer et ignorent tout du monde où ils/elles vivent.
L’ECA n’en fera pas des ingénieurs, mais en enrichissant
leurs compétences professionnelles et intellectuelles, ils trouveront de l'intérêt
dans leur formation, pourront progresser et s’ouvrir à la vie en société.
Et parce que trop souvent les jeunes femmes
passent en deuxième lorsqu’il s’agit de formation et d’éducation, priorité sera
donnée à l’inscription des filles dans l’école.
En soutenant financièrement l'ECA, c'est de l'aide directe optimale que
vous apportez aux apprenti-e-s, sans intermédiaire, pas de voiture de fonction,
ni de voyages d'experts ou frais d’hôtels.
Seul l’enseignant, béninois, est rémunéré.
Cette école n’a aucune orientation religieuse, politique ou commerciale. C'est une initiative privée, totalement bénévole, désintéressée,
comptant sur ses propres ressources et sur l’aide de quelques partenaires et
amis.
Une idée folle : "Rendre ce que j'ai reçu"
Jean-Claude Vaucher
Jean-Claude Vaucher